Douleur musculo-squelettique : et si on en parlait ?

Douleur musculo-squelettique : et si on en parlait ?

Avez-vous déjà entendu parler de la douleur musculo-squelettique ? C’est une blessure qui se rencontre particulièrement au niveau des ligaments, des tendons, des os, des muscles, des articulations et même des bourses séreuses. Un traumatisme sportif, un surmenage, un accident et une malposition font partie de ses nombreuses causes. En suivant cet article, découvrez davantage sur cette maladie.

Les différentes formes de douleur musculo-squelettique

Il existe plusieurs formes de douleur musculo-squelettique selon la partie affectée. Il y a par exemple la tendinopathie de la coiffe des rotateurs qui touche souvent l’articulation de l’épaule. Elle peut être causée par des mouvements répétés mal exécutés.

Si le TMS est identifié au niveau du poignet, on parle alors de tendinite. Cela peut aussi concerner le syndrome de la loge de Guyon si l’affection touche le nerf cubital du poignet. Par contre, dans le cas où l’inflammation touche le canal carpien, il s’agit du syndrome du canal carpien. À priori, vous ressentez des petits fourmillements dans les doigts.

En ce qui concerne l’épicondylite, c’est une forme de douleur musculo-squelettique qui touche exclusivement le coude des joueurs de tennis. Pour ce qui est de l’épithrochléite, c’est une maladie qui affecte particulièrement le coude des joueurs de golf.

Le genou est une autre partie du corps qui travaille beaucoup. Voilà pourquoi il peut présenter des troubles musculo-squelettiques. Les TMS les plus fréquents au niveau du genou sont la bursite, le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale et le syndrome fémoro-rotulien.

Le dos fait aussi partie des zones affectées par la douleur musculo-squelettique. On parle alors de lombalgie.

Quelle que soit la forme de TMS dont vous souffrez, elle comprend plusieurs stades. Durant la première phase, vous ressentez de la fatigue et de la douleur au niveau des parties affectées. Pendant la deuxième phase, les douleurs matinales s’accentuent le soir. Durant le troisième stade, la fatigue, les douleurs et la faiblesse persisteront davantage même si vous vous reposez. Cela va provoquer des troubles de sommeil.

Chez certains individus, le risque de TMS est plus élevé que chez d’autres. Cela peut être dû à plusieurs facteurs : âge, surpoids, antécédents familiaux, hygiène de vie, etc. Or, sur le plan professionnel, deux types de facteurs sont à prendre en compte. D’une part, il y a les causes directes qui font référence aux facteurs psychosociaux tels que la perception négative du travail, le stress, l’insatisfaction professionnelle et bien d’autres encore.

Les facteurs biomécaniques sont aussi à considérer. Ils concernent les postures, les efforts, etc. D’autre part, on retrouve les facteurs indirects qui regroupent la conception d’équipement, le mode de management, l’ambiance de travail… Les métiers à risque du TMS sont les maçons, les agriculteurs, les ouvriers, les agents de propreté, etc. Sachez que les professionnels qui travaillent sur écran peuvent aussi présenter des risques de TMS.

Le diagnostic de la douleur musculo-squelettique

Pour identifier la partie affectée par la douleur musculo-squelettique, un diagnostic s’impose. Il peut s’agir d’ENMG (électroneuromyographie), de radiographies ou d’IRM (imagerie à résonance magnétique). Par la suite vient l’analyse de l’environnement de travail. Pour ce faire, il y a le SALTSA qui permet d’identifier les TMS du membre supérieur. Vous pouvez également utiliser le questionnaire nordique et TMS qui vous permet de repérer les symptômes liés aux douleurs, au stress et aux facteurs psychosociaux. Pour les très petites entreprises, servez-vous du VIDAR. C’est un outil de prévention contre le TMS dont les médecins de travail se servent.

Les différents types de traitement de la douleur musculo-squelettique

Douleur musculo-squelettique : et si on en parlait ?

Pour soigner le TMS, la première chose à faire est d’arrêter les gestes qui ont favorisé le développement de la maladie. Après, suivez un traitement spécifique prescrit par le médecin. S’il s’agit de soins médicamenteux, vous avez à prendre des antalgiques classiques tels que le paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le kétoprofène ou l’ibuprofène. Vous pouvez aussi prendre de l’aspirine, mais à ne pas associer avec ces derniers.

Certaines personnes peuvent opter pour des traitements non médicamenteux. Dans le cas du syndrome du canal carpien, il est possible de procéder à une intervention chirurgicale. Pour soigner la douleur musculo-squelettique, le patient peut aussi opter pour le port d’une orthèse, la physiothérapie, le massage, les infiltrations de corticoïdes, la rééducation, l’acupuncture, etc.

Après avoir suivi le traitement adapté, pensez aux différents aménagements du poste de travail à effectuer lors de la reprise de travail. Pour ce faire, choisissez bien le matériel à utiliser au bureau. Évitez également certains gestes pour limiter les risques de TMS.

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La différence entre une douleur osseuse et musculaire

Vu que le TMS peut affecter différentes parties du corps, parmi lesquels les os et les muscles, il est important de savoir distinguer le trouble rencontré au niveau de chaque zone. La douleur osseuse, par exemple, est à la fois sourde, pénétrante et profonde. Elle est souvent causée par une lésion. En ce qui concerne la myalgie ou la douleur musculaire, elle est plus insupportable que la précédente. Elle est souvent provoquée par des efforts physiques répétés ou exagérés.

Les différents signes du TMS

Si vous présentez un des symptômes suivants, ils marquent le début du TMS. Les signes les plus courants sont la raideur articulaire, le raccourcissement des muscles, le gonflement, la rougeur, la douleur et les troubles circulatoires. Vous pouvez aussi présenter des signes avant-coureurs moins fréquents tels que le picotement, l’engourdissement, le changement de la couleur de la peau et la diminution de la transpiration sur les mains.

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